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  • : Défendre et Servir la Motte
  • : blog de l'association Défendre et Servir la Motte. L'association se propose, sur des bases d'ouverture et de démocratie locale développées lors de la campagne des municipales de 2008, d'être force de propositions et de débats sur les affaires locales touchant la ville de la Motte Servolex
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 21:07

Les finances des collectivités locales françaises devraient se dégrader au cours des deux prochaines années, particulièrement celles des régions, privées de marge de manoeuvre fiscale en raison de la suppression de la taxe professionnelle, prévoit l'agence de notation Moody's.

"On peut s'attendre à une augmentation de la dette" des collectivités, en raison d'une progression plus rapide des dépenses que des recettes courantes, a déclaré Sébastien Hay au cours d'une conférence organisée par Moody's lundi.


La réforme de la taxe professionnelle va se traduire par un blocage du taux de la taxe professionnelle en 2010, et privera les collectivités de leur autonomie en 2011, de manière "totale" pour les régions et partielle pour les départements, explique l'agence.


Dans le même temps, les dépenses vont rester "dynamiques, notamment en investissement pour les régions, en dépenses sociales pour les départements", souligne-t-elle.

Le recours à l'endettement dépendra "des choix budgétaires et politiques opérés", et de l'ampleur de l'utilisation de la taxe d'habitation et de la taxe sur le foncier bâti comme variable d'ajustement, a précisé M. Hay.


"Grandes perdantes" du réaménagement fiscal, "les régions sont celles dont l'endettement va le plus se dégrader, car elles n'ont plus de levier fiscal et ont des compétences coûteuses", comme les transports régionaux, a-t-il estimé.

De manière générale, la dégradation devrait cependant rester "maîtrisée", en raison de la "règle d'or" qui contraint les collectivités à ne recourir à l'endettement que pour des dépenses d'investissement, a-t-il souligné.

Dans certains cas "isolés", les collectivités pourraient connaître des "difficultés financières graves", par exemple celles qui ont eu recours à des produits structurés à taux variables "toxiques".


Globalement, les collectivités locales françaises restent "peu endettées" (147 milliards de dette publique locale en 2008, soit 11% de la dette publique française), souligne Moody's.

Le volume des emprunts nouveaux devraient s'élever en 2009 à 20 milliards d'euros en 2009, stable par rapport à 2008

 

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 20:57
En matière de fiscalité environnementale, les rentrées se suivent et se ressemblent. Un an après le débat tourmenté sur la «taxe pique-nique», mort-née en septembre 2008, au tour de la taxe carbone d’être sous les feux de la rampe. A la froide objectivité des experts de la commission Rocard succède la tumultueuse cacophonie politique.

Depuis plusieurs jours, les spéculations et prises de position sur cet outil fiscal destiné à augmenter le prix de l’énergie pour tenter de «décarboner» l’économie vont bon train. La contribution climat-énergie (CCE) est encore loin de faire consensus
.



Annoncée par les Echos, la réunion interministérielle prévue demain à l’Elysée et présidée par le chef de l’Etat calmera-t-elle le jeu?

Pour l’heure, le gouvernement ne paraît pas prêt de respecter les recommandations principales de la commission Rocard: montant élevé et assiette large. Le Premier ministre François Fillon a évoqué, dans une interview au Figaro Magazine du 2 septembre, un prix de 14 euros la tonne de CO2. Loin des 32 euros recommandés par la conférence de consensus.

Surtout, la CCE ne concernera pas l’électricité, mais uniquement les énergies fossiles. Le chauffage électrique et les pointes de consommation ont de beaux jours devant eux.

Autres ingrédients manquants
:

- la progressivité du montant de la taxe qui devait atteindre 100 euros en 2020 (selon la commission Rocard, afin de constituer un signal prix destiné à changer les comportements).

- les mesures compensatoires pour les ménages, autour desquelles le flou demeure.

Des blancs qui font dire à France nature environnement, dans un communiqué publié hier, que «le compte n’y est pas encore».

Ensuite, les demandes d’exonérations, de dérogations, de compensations, pleuvent. A l’occasion de l’ouverture mercredi 2 septembre de l’université du Medef, sa présidente Laurence Parisot a réclamé qu'un «chèque vert» soit alloué aux entreprises comme aux ménages. Le tout sans remettre en cause la suppression partielle de la taxe professionnelle promise l’hiver dernier par le président de la République. A ce compte-là, la mise en place de la taxe carbone ne se fera pas à prélèvements obligatoires constants et ne sera pas neutre pour le budget de l’Etat.

Le monde agricole – et sans doute bientôt d’autres secteurs – n’est pas en reste. «Nous sommes totalement opposés à cette taxe», a déclaré ce matin sur France info le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Jean-Michel Lemétayer. Il souhaite une exonération de la CCE pour le secteur agricole et un allègement des charges pour pallier la baisse «dramatique» des revenus des agriculteurs.

Il appartiendra en dernier lieu au Parlement de trancher ces questions lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2010. Gageons, qu'à cette occasion, à défaut de carbone, cela risque de phosphorer fortement. 

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 21:29
Le Sénat organise mardi prochain, 30 juin après-midi, le débat en séance publique sur l’organisation et l’évolution des collectivités territoriales en présence de membres du Gouvernement.


Ce débat permettra aux sénateurs de s’exprimer sur ce sujet, notamment sur la base des propositions du rapport de la mission temporaire du Sénat sur l’organisation et l’évolution des collectivités territoriales.





La mission a établi un ensemble de 112 préconisations. Ces préconisations, après 63 auditions, sont «fondées sur le constat de la diversité territoriale et de la nécessité d’apporter des réponses différenciées à la spécificité des situations, les préconisations ont plus particulièrement mis l’accent sur la nécessité d’achever la réforme de l’intercommunalité d’ici 2011, et de renforcer la démocratie locale à ce niveau, en laissant encore ouvertes les autres questions (outre-mer-Paris).»

Elles visent à «améliorer la gouvernance territoriale», «clarifier les compétences» et «remettre à plat les finances locales».

Le débat du Sénat sera organisé en 3 séquences:
- une présentation des 90 propositions de la mission par son président, les premier et deuxième vice-présidents et les rapporteurs;
- une prise de parole des différents groupes politiques;
- un débat interactif entre les sénateurs, les membres de la mission et le Gouvernement.
Ce débat en séance publique sera retransmis en direct sur le site du Sénat (www.senat.fr/direct/index.html) à partir de 15 heures.
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 20:17
Le gouvernement envisage de créer des «modes d'accueil d'urgence» pour les enfants des demandeurs d'emplois, en liaison avec Pôle emploi et les collectivités locales, a annoncé la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, mardi lors d'une audition à l'Assemblée nationale.

Le gouvernement «travaille avec Pôle emploi» pour mettre en place des «modes d'accueil d'urgence» pour les enfants des personnes en recherche d'emploi, a-t-elle déclaré. Il faudra «très clairement définir» ce dispositif avec les collectivités locales, a-t-elle ajouté, précisant que ces modes de garde devraient proposer des «tarifs nettement inférieurs» aux autres modes.

Ce système pourrait permettre par exemple aux personnes de faire garder leurs enfants pendant un entretien d'embauche, a-t-on précisé au secrétariat d'Etat.

La direction de Pôle emploi a confirmé à l'AFP une entrevue «il y a quelques semaines» entre Mme Morano et le directeur général de Pôle emploi Christian Charpy, au cours de laquelle plusieurs sujets ont été évoqués.
Actuellement, «le seul type de service mis en place par Pôle emploi à la demande du gouvernement, et qui est très récent, c'est la délivrance d'un chèque emploi service de 200 euros pour les demandeurs d'emplois qui reprennent un travail» et qui peut notamment servir à faire garder son enfant, a-t-on rappelé de même source.
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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 19:26
Il est loin, le temps de la concertation à 5 dans «l’esprit du Grenelle». A l’occasion d’un point d’étape du plan de relance mardi 5 mai, le ministre chargé de sa mise en œuvre, Patrick Devedjian, a annoncé qu’il venait de «proposer à la consultation interministérielle un texte relevant les seuils de déclenchement obligatoire des enquêtes dites Bouchardeau». Le ministre s’y était engagé en janvier dernier lors des débats parlementaires sur le plan de relance. Le but est d’accélérer les travaux programmés par le plan de relance.

Les enquêtes publiques dites «Bouchardeau» sont imposées par la loi de 1983 relative à la démocratisation des enquêtes publiques et à la protection de l’environnement, qui porte le nom de l’ancienne ministre de l’environnement. Environ 15.000 enquêtes publiques sont organisées chaque année, dont 90% dites Bouchardeau. Elles concernent les projets qui peuvent avoir un impact important sur l’environnement comme les documents d’urbanisme (50%), les installations classées (20%), ou les projets liés à l’eau et à l’assainissement (20%).

Selon le quotidien les Echos, le projet de texte –vraisemblablement un décret– prévoit de relever l'ensemble des seuils financiers déclenchant l’enquête publique en fonction de l'inflation. Le code de l’environnement définit différents seuils et différents moyens de quantifier ces seuils, par type de travaux, pour déclencher une enquête publique. Ils sont exprimables en nombre de personnes, en longueur, en surface… Lorsque ce seuil est un montant financier, il atteint généralement 1,9 million d’euros. Le projet de texte relèverait donc le seuil de déclenchement des enquêtes publiques pour des travaux d’un coût d’environ 4 millions d’euros.

En relevant ce seuil, la France se tire plusieurs balles dans le pied. Non seulement, elle va à l’encontre de la convention d’Aarhus sur l'accès à l'information et à la justice en matière d'environnement. La France fait partie des 11 Etats membres faisant l’objet d’un contentieux avec la Commission européenne à propos de la directive prévoyant la participation du public, en application de la convention. En cause: l’application de seuils en deçà desquels il n'y a pas d'étude d'impact, d'où une moindre participation du public.

Ensuite, le projet de loi Grenelle I, adopté quasiment à l’unanimité par le Parlement, prévoit que «les procédures d’enquête publique seront modifiées afin de les simplifier, de les regrouper, d’harmoniser leurs règles et d’améliorer le dispositif de participation du public» et que «la procédure du débat public sera rénovée afin de mieux prendre en compte l’impact des projets sur l’environnement». Pas sûr que ce soit à cette amélioration-là à laquelle les acteurs du Grenelle pensaient…
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:18

"Le lien de confiance entre les forces de l’ordre et les Français est essentiel. Il constitue le gage de l’efficacité de la sécurité en France" tel est la phrase d'introduction que le ministère de l'intérieur a voulu mettre en exergue pour lancer ses forums « libertés et sécurité ».

 


Dans la lignée des Journées de la sécurité intérieure et des conférences de cohésion, les Forums « libertés et sécurité », selon le ministère, seront l’occasion pour les policiers et gendarmes de présenter leur travail au quotidien et d’écouter les besoins et les attentes de la population pour mieux y répondre.

 

Voulus comme « un moment d’écoute et d’échanges », l’objectif des Forums est de permettre le débat entre les forces de l’ordre et les Français, d’expliquer les méthodes et les actions, mais aussi de répondre aux interrogations et d’écouter les propositions, afin de tirer profit des expériences de chacun des acteurs de la chaîne de la sécurité. Pour favoriser le dialogue, la participation aux Forums est libre.

 

A terme, ces débats devraient permettre de dresser un bilan national des attentes et des besoins de la population, afin de mettre en place les moyens d’améliorer l’action des forces de sécurité dans les années à venir.

 

Les conclusions des Forums seront présentées par Michèle Alliot-Marie le 15 juin 2009. Elles guideront les orientations du Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales pour renforcer le lien de confiance entre les Français et les acteurs de la sécurité.

 

Un forum « liberté et sécurité » sera organisé à la Motte Servolex, le jeudi 30 avril de 18 à 20h à la salle Saint Jean.

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 11:35
Annoncée lors du Grenelle de l'environnement, cette mesure vient de prendre corps depuis hier (31 mars 2009) avec la parution au Journal Officiel du decret d'application.  L’éco-prêt permet de financer les travaux d’économies d’énergie et leurs éventuels frais induits afin de rendre le logement plus économe en énergie, plus confortable et moins émetteur de gaz à effet de serre. Le montant du prêt pourra s'élever jusqu'à la hauteur de 30000 euros remboursable sur 10 voir 15 ans selon les banques.


Ce prêt est attribué aux propriétaires, qu’ils soient occupants ou bailleurs, sans condition de ressources. Le logement doit être une résidence principale construite avant le 1er janvier 1990.
Pour en bénéficier, vous devez, soit réaliser au moins 2 types d'améliorations contenues dans un « bouquet de travaux » donné par le ministère , soit entreprendre des travaux engendrant un certain niveau de réduction de la consommation en énergie de votre logement. A noter qu'en tant que copropriétaire, vous avez également la possiblité de faire cette demande de prêt.

Plus d'infos sur le site du
ministère de l'écologie, de l'énergie et du developpement durable et de l'ADEME

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 19:19

Avez vous déjà entendu parler de la taxe sur l'électricité (TLE)?    Non?

Et bien cela ne devrait bientôt plus être le cas. En effet cette taxe sur la consommation électrique devrait ,dans le courant (c'est le cas de le dire!) de l'année, être mise en place sur tout le territoire.

Cette taxe existe depuis plusieurs années et est prélevée par les départemements (1/3 de la taxe) et les communes (les 2/3 restants).

Actuellement, les communes ont le choix de fixer le taux de cette taxe entre 0 et 8%. Jusqu'ici la Motte Servolex appliquait le taux minimum, soit 0%. Mais cette donnée devrait changer d'ici fin 2009. En effet, une loi est en préparation au parlement pour qu'une taxe unique soit mise en place sur toute la France. Le gouvernement souhaiterait que le montant total des recettes sur le territoire national ne change pas.

Traduction, certaines collectivités vont voire leurs recettes baissées tandis que d'autres vont (miraculeusement) voire apparaître une nouvelle rentrée fiscale. Cela sera le cas pour la Motte Servolex.

Vous avez déjà pensé aux ampoules basse consomation?

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 00:14

Le 5 février 2009, le Président de la République annonçait, lors de son allocution télévisée, la suppression, en 2010, de la  taxe professionnelle (TP) concernant les mobiliers et les équipements des entreprises, au motif que cet impôt pénaliserait la compétitivité des territoires français, incitant ainsi les entreprises industrielles à délocaliser leur outil de production.

 

Le président a donc proposé suite à cette annonce, le remplacement de la TP par la taxe carbone.

 

Sans parler du fait que cette décision, affectant exclusivement l’échelon local, ait été prise, une fois n’est pas coutume, sans concertation, elle risque, également, d’avoir été prise sans réflexions.

 

Au niveau de notre agglomération, la TP représente l’unique ressource fiscale. En 2008 elle représentait 56.6 millions d’euros* (chiffre du budget primitif 2008 de Chambéry Métropole) soit environ 66% des recettes.

 
De plus, une partie de cette TP est reversée directement dans les caisses de chaque ville par le biais d’une attribution de compensation représentant environ la moitié de la TP.


Pour la Motte Servolex, cette attribution de compensation se monte à environ 2.7 millions d’euros (Budget primitif 2009) soit 23% des recettes de notre ville.

 

Autant dire que les recettes de la TP pour notre agglomération et notre ville sont loin d’être quantité négligeable.

 

La louable intention de notre président de remplacer cette recette fiscale, dont le taux est fixé par les collectivités locales et qui dépend de l’attractivité économique de celles-ci, pose quelques problèmes :

 

1 – elle contredit le principe constitutionnel d’autonomie financière des collectivités territoriales. En effet la taxe carbone aura son tau et sa collecte contrôlé par l’état.

 

2 – la taxe carbone est une taxe qui touche la consommation. Sans parler de l’effet néfaste que peut avoir ce genre de taxe en période de crise, cette nouvelle taxe sera payée principalement par les consommateurs individuels et non plus par les entreprises.

 

3 – Si la nouvelle manne fiscale ne dépend plus des entreprises, quel sera l’intérêt des collectivités à investir pour développer l’installation de nouvelles industries sur leur sol, surtout s’il s’agit d’industries risquant d’apporter des nuisances. Ne vas t’on pas obtenir le résultat inverse à l’objectif visé ?

 

4 – Avant toute chose, les entreprises choisissent leur lieu d’implantation en fonction du cadre de vie et de développement. Pourquoi ne participeraient elles pas au maintient de ce cadre alors qu’elles en sont les premières bénéficiaires ?

 

 

Alors, il est vrai que la TP ne favorise pas l’investissement puisqu’elle impose directement l’outil de travail (part de la TP qui devrait disparaitre avec la nouvelle réforme) et le foncier des entreprises.

Pour autant, les entreprises, de par le bénéfice qu’elles tirent des infrastructures publiques, doivent prendre toute leur part au financement de celles-ci. Ce n’est pas, une nouvelle fois, aux contribuables particuliers d’en faire les frais.

La solution ne serait elle pas de revoir la fiscalité de la TP en profondeur et d’assoir celle-ci sur la valeur ajoutée des entreprises, c'est-à-dire sur leurs bénéfices.

 

  

* montant calculé déduction faite du ticket modérateur (résultat du plafonnement des bases d’imposition) et qui est compensé par l’état

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