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  • : Défendre et Servir la Motte
  • : blog de l'association Défendre et Servir la Motte. L'association se propose, sur des bases d'ouverture et de démocratie locale développées lors de la campagne des municipales de 2008, d'être force de propositions et de débats sur les affaires locales touchant la ville de la Motte Servolex
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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 01:17

ampoule--lectrique.jpgLe prix de l’électricité sera-t-il plus cher lorsque la consommation est forte?

C’est ce que laisserait entendre l’avant-projet de loi sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité (Nome).

«La structure et le niveau des tarifs réglementés de vente d’électricité hors taxes sont fixés afin d’inciter les clients à limiter leur consommation aux périodes où la consommation de l’ensemble des consommateurs est la plus élevée dans la mesure où le produit global de ces tarifs couvre l’ensemble des coûts supportés à ce titre par Electricité de France et par les distributeurs non nationalisés (…)»,  indique l’alinéa 4 de l’article 2 de l’avant-projet de loi.

L’électricité produite en période de pointe coûter plus cher –les prix de marché de gros de l'électricité livrée en France avaient atteint 3.000 euros par mégawatt-heure le 19 octobre 2009 entre 8h et midi– alors que le tarif réglementé ne varie pas, fixé à 34 euros par mégawatt-heure 

L’information a cependant été démentie par le ministère de l’environnement, qui a publié un communiqué hier soir. «Il n’est pas question d’une quelconque augmentation des tarifs de l’électricité lors de pics de consommation (…). L’article 2 propose de pérenniser, dans le cadre de cette réforme, ce que les Français connaissent déjà, les tarifs heures creuses/heures pleines. De la sorte, les Français seront assurés de pouvoir bénéficier, dans la durée et s'ils le souhaitent, de tarifs incitatifs pour limiter leur consommation.»

Pourtant, l’alinéa en question indique explicitement la volonté du gouvernement de rémunérer les producteurs d’électricité au juste prix, et donc de renchérir le prix de l’électricité en période de forte consommation. 

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 08:00
La secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouanno, veut inciter les utilisateurs à rapporter leurs téléphones portables usagés en magasin et envisage même un bonus/malus, rapporte l’AFP suite à ses propos tenus le 30 novembre dans l'émission Compléments d'enquête sur France 2.

«Environ 100 millions de téléphones portables dorment dans les tiroirs. (…) En réalité, on en récupère à peine 3% [en magasins], a-t-elle déclaré. Pour inciter [les gens], il faudrait que l'on crée une sorte de bonus/malus. La personne qui rapporte son téléphone portable toucherait quelques euros.» Chantal Jouanno a rappelé que certains opérateurs rachètent déjà des portables en bon état.
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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 09:55
La pointe hivernale de consommation pose des problèmes structurels en France, selon l'association Négawatt. Le phénomène s'aggrave depuis 20 ans, mais les pouvoirs publics ne font rien pour l'enrayer.
Un paradoxe, alors que plusieurs groupes de travail planchent sur la question de la réglementation thermique.


Pour l'association Négawatt, «le problème de la pointe électrique va demander des choix politiques de plus en plus difficiles à prendre s’il n’est pas réglé maintenant». Principal responsable de cette pointe, selon l’association: le chauffage électrique. Le 7 janvier 2009, jour du «record» de consommation électrique (92.400 mégawatts), celle de chauffage électrique a représenté une surconsommation en puissance de 34.000 MW, soit l’équivalent de la moitié du parc nucléaire français.

De plus en plus installé dans les logements (¼ de l’existant, ¾ du neuf), le chauffage électrique implique en hiver une puissance appelée sur le réseau croissante, et contribue fortement à la hausse des pics de consommation depuis 1981. Depuis cette date, l'écart entre le niveau de la consommation de base (puissance minimale appelée toute l’année) et le maximum d'hiver s'est accru de 21.400 MW, soit l'équivalent du tiers du parc nucléaire français.

Plusieurs problèmes structurels en découlent, expliquent les membres de l’association Négawatt:
- le surdimensionnement du système de production électrique pour pouvoir répondre à une demande qui n’aura lieu que quelques jours dans l’année;
- le développement des centrales électriques à gaz (20 tranches autorisées à la construction, 40 projets identifiés) alors qu'une utilisation directe du gaz pour chauffer les logements est 2 à 2.5 fois plus économe.
- une capacité nucléaire (variant de 15.000 MW entre l’hiver et l’été) qui ne permet plus d'assurer la demande totale et qui doit être couverte par des moyens de production thermique (emmeteurs en gaz à effet de serre), et par les importations de plus en plus chère (lundi 19 octobre, les prix de l'électricité livrée en France ont atteint  3.000 euros par mégawatt-heure contre 34 euros pour le tarif reglementé).

De plus, denombreuses mesures  viennet aggraver le problème selon l’association:

- crédit d’impôt sur des pompes à chaleur air-air à pêine plus performantes qu’un convecteur électrique;
- le label BBC («bâtiment basse consommation») de 50 kilowattheures par an et par mètre carré en énergie primaire qui est en passe d’être détricoté; 
-  la part «fixe» de la facture d’électricité qui a augmenté de 15%, et qui favorise les gros consommateurs d'électricité.

Pour l'association, peu de gens y gagnent, et surtout pas les consommateurs, hormis les traders et les opérateurs, qui ont «besoin» de cette pointe pour vendre cher leur électricité. Aussi, Négawatt fait-elle plusieurs propositions:
- revoir la politique tarifaire de l’électricité pour favoriser les économies d’énergie et faire «payer plus selon la puissance souscrite et la consommation annuelle»;
- imposer un seuil unique de 50 kWh primaire par an et par mètre carré pour le bâtiment neuf dans le cadre de la réglementation thermique 2012;
- arrêter les subventions pour les pompes à chaleur les moins performantes et contribuant à la pointe;
- donner la priorité à l’isolation et la conversion des bâtiments chauffés à l’électricité vers les énergies renouvelables;
- et mettre en place une véritable contribution climat-énergie (CCE) et non une taxe carbone exonérant l’électricité.

Bref et pour résumer : l'énergie la plus propre, est celle que l'on ne consomme pas.
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 22:45

Il existe un risque de rupture d’approvisionnement en électricité en cas de froid intense cet hiver, prévient le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) dans un communiqué du 30 octobre.

Dans son analyse de l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité pour l’hiver 2009-2010, RTE estime que «la situation prévisionnelle de novembre 2009 à fin janvier 2010 est nettement moins favorable que les années précédentes», l’arrivée de nouvelles centrales –éoliennes et thermiques à flamme– ne compensant pas «la baisse conjoncturelle très prononcée de la disponibilité du parc de production français». L’étude se base notamment sur le pic de consommation de la première semaine de janvier 2009, atteignant 83.500 mégawatts (MW).

RTE estime à au moins 4.000 MW, de novembre 2009 à janvier 2010, le niveau d’importation nécessaire pour pallier ce déficit de production. «Avec des températures de 7 à 8°C durablement sous les normales saisonnières, le niveau d’importation pourrait atteindre la limite technique acceptable par le réseau français.»

En plein débat sur la voiture électrique et la création de la taxe carbone, qui ne concernera pas l’électricité, le gestionnaire du réseau «encourage» donc les gestes simples «comme éteindre la lumière dans les pièces inoccupées, les appareils en veille, [l’usage raisonné] du chauffage électrique et des appareils électroménagers…»
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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 19:04
Un résident en maison de retraite doit payer en moyenne de sa poche 2.200 euros par mois (toutes dépenses confondues), un montant deux fois plus important que le montant moyen d'une pension de retraite, selon un rapport officiel qui vient d'être publié.

Selon l'AFP, qui rapporte cette information, si on prend en compte «les fortes différences d'un établissement à l'autre», le «minimum incompressible» de dépenses s'élève à 1.200 euros, tandis que 2.900 euros constitue un montant «que l'on peut fréquemment observer», et que le maximum monte jusqu'à 5.000 euros, selon cette enquête de l'IGAS (Inspection générale des affaires sociales), menée auprès de 20 établissements dans quatre départements.

Ces sommes n'incluent pas la part prise en charge par la Sécurité sociale et l'Allocation personnalisée autonomie (APA). Elles comprennent le tarif de la maison de retraite proprement dit (hébergement et, pour la part non remboursée par l'APA, prise en charge de la dépendance), et des dépenses diverses (coiffure, télévision, téléphone, blanchissage, produits de toilette, etc.).

Le montant moyen d'une pension de retraite s'élève à un peu plus de 1.100 euros mensuels, rappelle l'Igas, tandis que le minimum vieillesse est actuellement de 677 euros.
Mais «il n'existe pas de lien direct entre le coût imposé au résident et la qualité des prestations fournies par l'établissement», les prix des terrains, notamment en ville, expliquant pour une bonne part les différences de tarifs d'une maison de retraite à une autre.

Le minimum de 1.500 euros ne s'applique ainsi «qu'aux personnes très attentives à limiter leurs dépenses et qui résident dans des établissements situés en milieu rural dont le terrain et la construction sont financièrement totalement amortis».
La somme de 2.900 euros est généralement dépensée en ville, mais «ne correspond pas à des prestations particulièrement luxueuses». Pour faire face à ces dépenses qui excèdent généralement leur revenu, les résidents doivent faire appel à leur famille et puiser dans leur patrimoine.

Au total, souligne le rapport, «les enjeux financiers liés à une entrée et à un séjour en EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) pèsent sur les personnes âgées, parfois au risque d'une insuffisante prise en charge, voire d'une maltraitance», avec notamment des maintiens à domicile dans de mauvaises conditions ou des hospitalisations.
L'IGAS, pour rédiger ce rapport disponible sur le site internet de la Documentation française, a mené une enquête auprès de 20 établissements, publics et privés, de quatre départements (Creuse, Gironde, Paris et Haut Rhin). Cet échantillon n'est pas statistiquement représentatif, reconnaît-elle, mais l'enquête permet de combler un vide sur des réalités dont «rendent très peu et très mal compte les données disponibles» au plan national.
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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 21:51
L’Association de consommateurs et d’usagers, CLCV, a mis en ligne un outil permettant à chacun d’estimer le montant de la taxe carbone qu’il pourrait payer dès 2010.
Ce simulateur se fonde sur les propositions de modalités annoncées par le Président de la République le 10 septembre dernier. Il prend en compte les consommations annuelles en carburant, fioul et gaz, la situation familiale ainsi que l’accès aux transports en commun dans la zone d’habitation du futur contribuable.
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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 18:11
Le changement climatique menacerait le système hydrologique alpin, affectant notamment les précipitations, la couverture neigeuse et les glaciers, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) publié le 9 septembre.

Sécheresses plus fréquentes en été, inondations et glissements de terrains en hiver et variabilité interannuelle de précipitation plus élevée… Telles devraient être les conséquences du réchauffement sur les régions situées en contrebas des Alpes, d’après les prévisions de l’AEE.



Les Alpes qui abritent les sources du Danube, du Rhin, du Rhône et du Pô, sont exposées à une demande accrue en eau pour satisfaire les besoins de l’agriculture et du tourisme, indique l’AEE. Le rapport appelle les acteurs privés et publics à mieux coordonner l’utilisation de l’eau et des terres, et à mieux partager les ressources. Comme facteurs de succès, il évoque les mesures technologiques (irrigation, réutilisation des eaux usées ou grises), la gestion de la demande en eau et l’implication des acteurs locaux.
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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 18:24
Du locataire ou du propriétaire, qui paiera les travaux de rénovation thermique dans le parc locatif privé? La loi Boutin sur le logement, adoptée par le Parlement en février, prévoit le partage du montant des travaux. Elle remettait à plus tard la question du mécanisme de répartition des coûts de travaux.

C’est désormais chose faite, selon les projets de décret et arrêté. Le bailleur pourra faire figurer sur la quittance de loyer un forfait supplémentaire de 20 euros par mois ou un montant qui ne pourra excéder la moitié des économies de charges réalisées à l’issue des travaux. Ce montant sera fixe, non révisable, et d’une durée maximale de 15 ans.



Dans un premier temps, les locataires pourront refuser que la partie privative de leur logement fasse l’objet de travaux pendant la durée du bail. Ils ne pourront pas s’opposer aux travaux dans les parties communes (chaudière collective par exemple) votés par l’assemblée des copropriétaires. Cette résistance pourrait être levée pendant l’examen du projet de loi «Grenelle II».

Ce dispositif, qualifié de «gagnant/gagnant» par le ministre chargé de l’environnement, ne fait pas recette auprès de certaines associations de locataires. Celles ci souhaiteraient un financement via un crédit d’impôt, d'autres estiment même que la hausse continue des loyers depuis plusieures décénnies suffit à compenser les travaux payés par les propriétaires.

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 21:10
Un label «Bien Vieillir - vivre ensemble», destiné à soutenir les communes prenant en compte le vieillissement de leurs habitants dans leurs politiques locales, a été lancé mercredi par le gouvernement.
Les villes qui s'engageront dans ce label devront établir «un plan d'action sur 5 ans», selon le cahier des charges. Un élu municipal sera chargé de suivre le dossier.

La commune devra réaliser un audit, lancer un plan d'action à partir des résultats de cet audit puis évaluer les actions mises en oeuvre.

Le label, qui s'inscrit dans le plan «Bien vieillir» 2007-2009, est «destiné à promouvoir et soutenir les communes qui prennent en compte le vieillissement de leurs populations dans leurs politiques locales», a déclaré la ministre de la Santé, lors d'un point de presse.

Ce plan prévoit «la promotion de comportements favorables à la santé», au niveau de l'alimentation et de l'activité physique par exemple, «l'organisation d'une prévention pour retarder l'apparition de pathologies» et le développement de «l'investissement de nos aînés dans la vie sociale».

D'ici 2030, 28% de la population sera âgées de plus de 65 ans.
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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 10:36
Dans un protocole d’accord remis lundi 29 juin à la Commission européenne, les principaux fabricants de téléphone portable  se sont engagés à assurer la compatibilité des différents modèles de chargeurs via une connexion Micro-USB pour les nouveaux portables, selon un communiqué de la Commission.

Les premiers téléphones portables à chargeur universel devraient faire leur entrée sur le marché européen dès 2010. Le passage d’une pléthore de modèles de chargeurs à un modèle unique permettra de limiter la quantité de déchets générée par ce secteur.
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